Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), a déjeuné la semaine dernière avec des représentants des sociétés de paris en ligne afin d'essayer d'apaiser le différend qui oppose les deux parties. La LFP souhaite passer de 1 à 2 % le droit au pari des mises engagées sur le foot, sport numéro un en France. Cela permet à la LFP d'empocher chaque année entre 8 et 9 M€, rien que sur ce droit au pari.
L'instance a justifié cette volonté par la hausse du chiffre d'affaires de ce secteur d'activité ces dernières années mais aussi par le précédent du comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris qui a bénéficié d'un droit au pari à 2 %.
Lors des discussions avec Labrune, les sociétés de paris ont répété qu'elle n'entendait pas du tout voir leur contribution doubler mais les échanges ont été jugés plutôt constructifs. Des solutions ont été évoquées comme celle qu'il n'y ait plus, à l'avenir, de partenaires exclusifs comme l'est actuellement Betclic, dont le contrat s'achève à la fin de cette saison.