Les Bleues ont laissé s'échapper un match qu'elles tenaient pourtant entre leurs mains. Après deux balles de match manquées et une quatrième manche frustrante, elles se sont inclinées au tie-break, ce mercredi contre l'Allemagne en entame de la deuxième étape de la Ligue des nations à Belgrade (25-23, 17-25, 25-27, 30-28, 15-11). Et ce malgré le retour des cadres.
Au repos lors des quatre premiers matches tricolores, elle qui sortait d'une saison éreintante à Milan, la capitaine Héléna Cazaute (19 points) faisait partie des cadres de retour dans le groupe. « On manque de consistance, a-t-elle pointé après la rencontre. C'est la première fois qu'on joue toutes ensemble. Il y a beaucoup de choses positives mais nous devons trouver des systèmes qui fonctionnent. Mais je suis heureuse de revenir dans l'équipe, avec sa belle ambiance et son atmosphère. »
Un système offensif à peaufiner
La France a trop dépendu des 31 points d'Iman Ndiaye, encore meilleure marqueuse du match. Sur la lancée de la première étape de la Ligue des nations (une victoire face à la Belgique, des défaites contre la Turquie, la Chine et la Thaïlande), la pointue enchaînait encore les attaques électriques dans la diagonale.
« On doit trouver plus de solutions quand on attaque, notait le sélectionneur, Cesar Hernandez. On a encaissé 22 points sur des blocks adverses, à ce niveau c'est trop. On a besoin de victoires, pas seulement de points et de sensations. »
Des leçons à retenir avant la suite de la compétition, face à des adversaires relevés : les Pays-Bas (vendredi à 16h30), la Serbie (samedi à 20 heures) puis les vice-championnes olympiques états-uniennes (dimanche à 16h30).
