Que ce fut laborieux. L'Italie a battu la Moldavie au terme d'un match pénible, lundi soir à Reggio d'Emilie (2-0) pour la 4e journée du groupe I des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Dans un contexte très étrange, avec le futur renvoyé Luciano Spalletti encore sur le banc, trois jours après la déroute en Norvège (0-3), la Nazionale a assuré le strict minimum comptable pour décrocher, enfin, ses trois premiers points dans la course au Mondial.
Les Italiens ont pataugé 40 minutes contre la 154e nation mondiale avant de marquer, par Giacomo Raspadori d'une demi-volée du droit après un ballon mal renvoyé (40e, 1-0). Ils n'avaient, jusque-là, cadré qu'un minuscule tir, et avaient surtout frisé la correctionnelle avec un but de la tête d'Ion Nicolaescu (7e) annulé par le VAR pour un hors-jeu.
Cet avertissement n'a pas suffi à l'Italie puisque, dans la foulée du but de Raspadori, elle s'est de nouveau montrée extrêmement friable et a subi deux grosses occasions. Le tir d'Oleg Reabicuk sauvé par Gianluigi Donnarumma (42e) puis une tête repoussée sur sa ligne par Federico Dimarco (44e) ont rappelé combien l'équilibre était précaire et à quel point cette Italie manquait de confiance.
L'Italie se contente de très peu
Juste après un nouveau frisson sur une reprise de Nicolaescu (48e), l'Italie s'est mise à l'abri pour de bon avec un but d'Andrea Cambiaso, sur un centre de l'entrant Riccardo Orsolini (50e, 2-0). Elle aurait pu tenter de soigner sa différence de buts contre une équipe volontaire mais déclinante au fil des minutes, et ainsi rattraper la honte d'Oslo. Malgré quelques saillies d'Orsolini, elle n'en avait manifestement pas envie - ou pire, pas les moyens - et se contente de très peu, avant un vaste remaniement en coulisse et l'arrivée attendue d'un nouveau sélectionneur.