Alors que les nuages s'accumulaient dans le ciel de Charlotte (Caroline du Nord), Slavko Vincic, l'arbitre de Benfica - Chelsea, a pris le ballon et invité les 22 acteurs à rejoindre les vestiaires. On jouait la 86e minute de ce huitième de finale de la Coupe du monde des clubs, dans lequel Chelsea se dirigeait vers une victoire maîtrisée face à un Benfica peu en vue, grâce à un coup franc plein de malice de Reece James (64e).
Un risque d'orages avait été identifié avant la rencontre à proximité du Bank of America Stadium, et, comme prévu par le protocole établi par la FIFA en collaboration avec les autorités américaines, les joueurs et les spectateurs ont dû se mettre à l'abri. D'après le protocole, chaque éclair dans un rayon de 16 kilomètres autour du stade entraîne l'interruption de la rencontre pendant au moins trente minutes. Il s'agit de la sixième rencontre interrompue en raison des aléas climatiques depuis le début de la Coupe du monde des clubs.
« Ces orages peuvent provoquer des vents violents, de la grêle, des pluies intenses (risque d'inondations soudaines) et parfois des tornades. Ils sont donc surveillés de très près », expliquait Davide Faranda, directeur de recherche au CNRS en sciences du climat, dans nos colonnes mercredi.