Les histoires d'argent ne finissent pas toujours mal, en général. À l'occasion de l'assemblée générale ordinaire du CNOSF, la ministre des Sports Marie Barsacq a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec le CNOSF sur la convention d'objectifs qui lie le ministère au comité olympique. David Lappartient a confirmé avoir signé, mercredi soir, une version amendée de la convention d'objectifs triennale (2023-2025) avec le ministère. Elle fixe à 6,4 M€ le montant de la subvention au lieu des 9,4 M€ au départ. « On peut se réjouir collectivement de cet accord avec l'État car on en était loin quand j'ai réuni le bureau exécutif », a rappelé le président sortant.
Le 22 mai, le président sortant avait également tiré la sonnette d'alarme dans nos colonnes révélant une coupe de 7 M€ prévue par le ministère des Sport. « On a eu peur », a reconnu le trésorier du CNOSF Michel Callot, au moment de présenter le budget 2025. Le rabot de 3 M€ est « acceptable », a estimé David Lappartient rappelant « le contexte où le surgel (des crédits du ministère) arrive le 26 juin ». Les Sports sont en effet au régime sec comme l'ensemble des autres ministères auxquels le gouvernement a demandé un gel puis un surgel des dépenses. Un effort de 23,7 M€ a ainsi été demandé au ministère des Sports.
« Il faut quand même absorber ces 3 M€ en moins » a poursuivi Michel Callot, qui a présenté un budget de recettes 2025 de 25,5 M€, établi avec les 9,4 M€ de la convention prévus au départ. Mais les recettes du comité devraient augmenter avec les 15,1 M€ de l'excédent de Paris 2024 qui représente 20 % du boni global de 75,7 M€ annoncé la semaine dernière par le comité lors de son dernier conseil d'administration. « Le boni sacré de Paris 2024 est une sacrée bonne nouvelle. Ces 20 % vont faire l'objet d'un traitement particulier et on ne pourra pas financer un déficit avec », a précisé David Lappartient en soulignant que l'argent sera affecté aux financements de projets.