On ne bat donc pas Tomas Berdych dix-huit fois de suite. Invaincu face au Tchèque depuis ce jour de 2006 où il s’était incliné à Madrid, Rafael Nadal n’a pas été en mesure de résister à Berdych, ce mardi en quarts de finale à Melbourne (6-2, 6-0, 7-6[5], en 2h13). Jamais la balle n’est vraiment bien sortie de sa raquette et il a dû se faire violence à plusieurs reprises pour tenter de redonner à son jeu son intensité habituelle.
L'ÉQUIPE
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Après une heure de jeu, Nadal était mené 6-2, 6-0
En une heure pile, Nadal était mené deux manches à rien (6-2, 6-0). Il a passé près de trois quarts d’heure sans remporter le moindre jeu. Il était clairement dans un mauvais jour. En face, Berdych ne s’est pas laissé émouvoir par la perspective d’enfin gagner un match contre son meilleur ennemi. Il a fait preuve de calme de bout en bout, même quand Nadal a (un peu) élevé son niveau dans la troisième manche. Et même quand il a manqué deux premières balles de match en ratant deux retours de service, à 6-5.
À l’issue d’un tie-break solide, Berdych tenait sa place pour les demi-finales. «J’étais prêt pour cette victoire, a-t-il dit dans la foulée de ce succès qui imprimait un large sourire sur son visage. J’ai appliqué mon plan de jeu sur l’ensemble du match, sans en dévier. J’ai super bien commencé, mais quand vous affrontez Rafa, il vous faut continuer sur l’intégralité du match, jusqu’au tout dernier point parce que c’est un tel combattant ! Je suis resté calme quand il sauvé les premières balles de match, j’ai juste essayé de me concentrer sur les points suivants et ça a marché.»
À l’issue d’un tie-break solide, Berdych tenait sa place pour les demi-finales. «J’étais prêt pour cette victoire, a-t-il dit dans la foulée de ce succès qui imprimait un large sourire sur son visage. J’ai appliqué mon plan de jeu sur l’ensemble du match, sans en dévier. J’ai super bien commencé, mais quand vous affrontez Rafa, il vous faut continuer sur l’intégralité du match, jusqu’au tout dernier point parce que c’est un tel combattant ! Je suis resté calme quand il sauvé les premières balles de match, j’ai juste essayé de me concentrer sur les points suivants et ça a marché.»
Après une heure de jeu, Nadal était mené 6-2, 6-0
Berdych : «J'étais prêt pour cette victoire»
L'effet Daniel Vallverdu
C’est la deuxième fois d’affilée que Berdych atteint le dernier carré à Melbourne. Stoppé par Wawrinka l’an passé, il affrontera cette fois le vainqueur du quart de finale programmé en night session ce mardi, qui mettra aux prises Andy Murray et Nick Kyrgios. Le Tchèque tentera jeudi de se qualifier pour la deuxième finale de sa carrière en grand Chelem, après celle de Wimbledon en 2010. S’il devait y parvenir, son nouvel entraîneur, le Vénézuélien Daniel Vallverdu (ex conseiller et ami d’Andy Murray), engagé en fin d’année dernière, n’y serait sans doute pas pour rien.
Berdych lui a déjà rendu un premier hommage après sa victoire contre Nadal : «On n’a pas encore passé beaucoup de temps ensemble mais il m’a dit deux-trois trucs qui ont bien fonctionné aujourd’hui donc il a sa part aussi dans mon succès du jour.» Pour Nadal, déjà très en danger au deuxième tour (cinq sets face au modeste Tim Smyczek) et assez peu convaincant sur l’ensemble du tournoi, cet Open d’Australie reste décidément une terre peu accueillante. C’est le seul Grand Chelem qu’il n’a gagné qu’une fois.
Berdych lui a déjà rendu un premier hommage après sa victoire contre Nadal : «On n’a pas encore passé beaucoup de temps ensemble mais il m’a dit deux-trois trucs qui ont bien fonctionné aujourd’hui donc il a sa part aussi dans mon succès du jour.» Pour Nadal, déjà très en danger au deuxième tour (cinq sets face au modeste Tim Smyczek) et assez peu convaincant sur l’ensemble du tournoi, cet Open d’Australie reste décidément une terre peu accueillante. C’est le seul Grand Chelem qu’il n’a gagné qu’une fois.