Ce samedi soir, en marge de la finale de la coupe de France entre le Paris Saint-Germain et Reims, sera remis le trophée de la 3e édition de la Coupe de France des arbitres La Poste. Cette compétition, dédiée aux arbitres amateurs, a pour objectif de valoriser l'arbitrage amateur sous toutes ses formes, peu importe le niveau des arbitres et leur pratique (arbitres centraux, assistants, futsal...).
La compétition est ouverte à toutes les personnes disposant d'une licence d'arbitre de football au 30 septembre 2024, majeur ou mineur, à l'exception des arbitres fédéraux. Cette édition 2024-25 a réuni 4 674 arbitres amateurs, dont 209 femmes, provenant de toutes les ligues régionales métropolitaines et ultramarines.
La compétition se déroule en deux phases. La première consiste en un quiz lors duquel les candidats doivent tester leurs connaissances sur les lois du jeu en répondant à des questions vidéos. Seuls 32 arbitres restent qualifiés à l'issue de cette phase. La seconde a lieu sur le terrain avec cinq tours (des 16es de finale jusqu'à la finale) lors de laquelle les arbitres s'affrontent sous forme de duels et sont départagés par un observateur qui va aller voir séparément les deux arbitres qui composent ce duel, à l'occasion d'une rencontre amateur pour laquelle ils sont désignés.
Cette année le vainqueur s'appelle Maxime Pierens (39 ans depuis vendredi), technicien chimiste dans le civil, qui arbitre au niveau district 2 en Haute-Savoie et a débuté l'arbitrage en 2019. Cette semaine précédent la finale, cet ancien gardien de but a pu participer à la préparation des arbitres de la finale, autour de Benoit Bastien, à Clairefontaine. Il avait déjà effectué un stade de 24 heures avec les sifflets professionnels français.
« 95 % des matches se passent bien pour l'arbitre, a expliqué Pierens. On peut prendre des décisions qui génèrent de la frustration. Ont-elles un impact sur le résultat final ? C'est une question que l'on peut se poser. Si tout se passe bien, l'arbitre est juste un spectateur. C'est vraiment une fierté et un honneur, comme un rêve qui se réalise », confie-t-il.