Les larmes puis le jeu. Alors que l'avant-match a été marqué par la forte émotion de Joao Cancelo et Ruben Neves lors de la minute de silence en hommage à Diogo Jota et son frère André Silva, morts ce jeudi dans un accident de la route, le quart de finale de Coupe du monde des clubs entre Fluminense et Al-Hilal a accouché d'une rencontre emballante. Tombeurs respectifs de l'Inter Milan et de Manchester City, Brésiliens et Saoudiens se sont rendus coup pour coup même si le K.O a été l'oeuvre des auriverde.
Martinelli a sanctionné l'erreur d'un Joao Cancelo chamboulé en envoyant un missile du droit dans la lucarne opposée de Bono (40e). À l'affût sur un corner, Marcos Leonardo reprenait ensuite avec réussite une tête de Kalidou Koulibaly lui arrivant dessus et ne se faisait pas prier pour ajuster à bout portant le vétéran Fabio (51e). Une égalisation qui a rendu Thiago Silva et ses coéquipiers groggy avant une belle réaction.
Rêve carioca
Car dans la foulée, Hercules a fait le boulot. Après une première tentative lointaine bloquée, le milieu brésilien a poursuivi son action et trompé un Bono pourtant difficilement franchissable en exploitant merveilleusement une belle déviation de son coéquipier Samuel Xavier (70e). Un but décisif permettant à Fluminense de rallier le dernier carré et de continuer à vivre son rêve carioca malgré une fin de match haletante sur le but du gardien de 44 ans. Palmeiras, qui défie, Chelsea dans la nuit (3 heures du matin), pourrait offrir au pays un duel 100 % brésilien à l'orée de la grande finale.
