Le SAP Garden du parc olympique de Munich a vu défiler un nombre incalculable d'anciennes gloires (Lothar Matthäus, Clarence Seedorf, Roberto Carlos, Andrés Iniesta, Kaká...) du ballon rond, ce vendredi après-midi, dans le cadre de l'Ultimate Champions Legends Tournament, organisé par l'UEFA à la veille de la finale de la Ligue des champions. Mais, si l'équipe de Luis Figo a soulevé le trophée, c'est incontestablement l'ex-Munichois Franck Ribéry, en grande forme, qui a gagné à l'applaudimètre.
Également présents, les champions du monde 1998 Robert Pirès, dans l'équipe victorieuse de Figo, et Christian Karembeu, derrière le capitaine Seedorf, ont accepté de se positionner pour L'Équipe avant la grande finale de samedi soir (21 heures), entre le PSG et l'Inter Milan. Pirès, le premier, a même pronostiqué un 3-2 en faveur du club de la capitale. « Ce qui me plaît avec Paris, c'est comment ils jouent, ce qu'a construit Luis Enrique. Il a bâti un collectif et pas seulement des individualités », développe-t-il.
Pirès, le PSG et le contre-exemple des Galactiques
Et d'ajouter : « Pour avoir affronté les Galactiques (du Real), on peut avoir les meilleurs joueurs du monde, mais, s'il n'y a pas cette connexion sur le terrain, c'est compliqué. Paris a tenté de le faire avec Neymar, Messi... Cela n'a pas fonctionné. J'aime regarder ce Paris Saint-Germain, un peu comme Barcelone ou Arsenal. On ne parle peut-être pas assez de l'attaque redoutable de l'Inter, mais, pour moi, Paris est supérieur, notamment au milieu. Maintenant, tu es dans une finale, tu ne sais pas comment tu vas gérer la pression et les émotions. C'est un peu l'inconnue pour le PSG. »
« La dynamique parle pour Paris. Ils sont sur la bonne vague, donc il faut la tenir
Christian Karembeu
De son côté, Karembeu loue d'abord le « très bon parcours des deux finalistes ». « Certes, l'Inter a beaucoup plus d'expérience, même si la dernière finale lui a été fatale, mais le PSG reste sur une belle dynamique. Ils ont presque tout cassé au niveau des résultats, du spectacle, du jeu, en étant efficaces. L'Inter a battu le Barça, c'est une référence, mais ils ont souffert. Ce sera ouvert. Mais, encore une fois, la dynamique parle pour Paris. Ils sont sur la bonne vague, donc il faut la tenir. »