« Pensiez-vous pouvoir remporter cette première étape ?
Je suis très surpris. Je ne m'attendais pas à ça au départ, on en parlait avec mes équipiers hier (samedi) et encore ce (dimanche) matin, on ne se sentait pas du tout prêt pour la course. Je voulais simplement essayer de survivre aujourd'hui, et ça a été une journée très difficile, puis il y a eu un bon groupe qui s'est échappé à cinq kilomètres de l'arrivée. Je n'ai pas attaqué, j'ai juste suivi dans les roues mais c'était une bonne opportunité donc je suis super heureux de gagner.
Avez-vous été surpris par l'attaque de Jonas Vingegaard dans la dernière ascension ?
Je suis vraiment heureux qu'il ait attaqué. C'est un bon signe, il est en bonne forme, et il veut faire la course, s'amuser sur le vélo. Il y a eu une petite hésitation quand Remco (Evenepoel) nous a rejoints à l'avant, Jonas n'avait pas vraiment envie de continuer à relayer, ou je pense qu'il voulait mais dans sa voiture (les directeurs sportifs) ne voulaient pas. Je suis vraiment heureux qu'il coure différemment et montre plus d'enthousiasme. C'était une bonne course, un bon final, c'était bon de voir tout le monde en forme. Mais je peux aussi avoir un peu peur car ils sont très forts.
Porter dès le premier jour ce Maillot Jaune met-il encore plus de pression sur vous, en vue du Tour ?
La pression pour le Tour est partout, tous les ans. Le niveau augmente, chaque année c'est plus dur de gagner. La saison a été parfaite pour moi jusqu'ici et, d'une certaine manière, ça enlève de la pression, mais d'une autre ça en rajoute, ça dépend des jours. Mais si je ne gagne pas le Tour, j'aurai quand même déjà réussi une grande saison. »