Quarante-huit heures avant le grand départ pour la Grèce et l'Euro, les Bleues sont désormais au complet. Après Leïla Lacan et Marième Badiane, le sélectionneur Jean-Aimé Toupane a récupéré un dernier atout en provenance de WNBA : Janelle Salaün, arrivée jeudi à Orléans pour le dernier stage de préparation en France. L'ailière vice-championne olympique (1,88m, 23 ans) a signé des débuts remarqués outre-Atlantique (11,8 points, 5,9 rebonds et 1,4 passe en moyenne) avec les Golden State Valkyries, pour les débuts de sa franchise dans la ligue américaine.
Mais pas de quoi revenir sur sa décision d'interrompre la saison US pour glaner une médaille continentale. « Il n'y a rien de particulier à dire : ce sont deux projets pour lesquels je m'étais engagée et j'honore cet engagement, peu importe le prix. Les Valkyries savaient que ça me tenait à coeur de jouer pour l'équipe nationale cet été », rappelait l'ancienne joueuse de Villeneuve-d'Ascq, ce vendredi depuis Orléans.
« Objectif médaille d'or »
Pièce essentielle du doublé Coupe-Championnat de Schio, son club italien, Salaün veut aider les Bleues à remonter sur le toit de l'Europe pour la première fois depuis 2009 : « Quand on vient en équipe de France, on a toujours de grandes ambitions, et là après l'argent olympique, l'objectif, c'est la médaille d'or. » Avec plusieurs cadres absentes ou blessées (Johannès, Williams, Fauthoux), l'ailière devrait être l'une des pièces maîtresses du système de Toupane en Grèce.
« Peu importe mon rôle, je vais essayer de le remplir du mieux possible pour faire gagner l'équipe. Mais si on m'a laissée arriver aussi tard pendant la préparation, c'est qu'on compte sur moi », poursuit Salaün. Lors des JO 2024, l'ailière tournait à 6 points (54 % au tir) et 3 rebonds de moyenne, en 18,3 minutes sur le parquet.